"La Chouette du cinéma rassemble régulièrement quelques courts métrages d’animation autour d’un thème. Elle constitue ainsi un programme bien adapté aux jeunes enfants à partir de 4 ans. Avec Grandir, c’est chouette ! c’est précisément à cette grande affaire de l’enfance qu’elle s’attache : grandir. Mais qu’est-ce que ça veut dire, exactement, grandir ? Les 3 films du programme vont donner des réponses différentes et souvent complexes à cette question. Ainsi, on verra Matilda qui se fait peur à elle-même en jouant avec une lampe de poche qui crée des ombres inquiétantes... On verra aussi Théo qui lance une bouteille à la mer, en espérant se faire un ami ou une amie de l’autre côté de l’océan. Enfin, la troisième histoire, un peu plus longue, met en scène deux sœurs très différentes qui vont faire la rencontre de la mystérieuse Dame Saisons..."
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"Clarisse, Marguerite, Aglaé et Rosine forment une joyeuse bande de vaches un peu olé olé. Un jour, le bélier JB disparaît dans la montagne en laissant désemparés et seuls tous les petits moutons qui sont sous sa garde. N’écoutant que leur courage, les quatre copines décident de partir immédiatement à sa recherche pour le sauver du terrifiant belébelé et le ramener auprès des siens dans la vallée. Seulement voilà : la route est longue jusqu’au pic des edelweiss, le plus haut des sommets, et parsemée d’obstacles qu’il va leur falloir surmonter: éboulement, séparation, cheminement en bordure de précipice, tempête de neige, rencontres surprenantes... C’est finalement grâce à l’amitié et à une belle solidarité que la fine équipe réussira sa mission, au terme d’aventures aussi hilarantes que rocambolesques !
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"Dounia — "le monde" en arabe — est une petite Syrienne de 6 ans qui vit à Alep, l’une des plus vieilles villes du monde. Malgré la disparition prématurée de sa maman et l’arrestation brutale de son père, elle coule des jours plutôt heureux, entre un grand-père optimiste en toutes circonstances, enjoué et fou de musique, et une grand-mère généreuse pleine de sagesse. Mais un jour, la guerre éclate et les bombardements détruisent leur maison, emportant la vie d’Habibi, son petit canari adoré. Propulsée sur les chemins de l’exil, la petite famille rejoint alors le cortège des migrants en quête d’une nouvelle terre d’accueil...
Entre conte merveilleux et récit réaliste, Dounia et la princesse d’Alep raconte donc l’odyssée de cette enfant qui, avec quelques graines magiques au creux de la main et l’aide d’une princesse imaginaire, va devoir faire face à l’inconnu et aux incertitudes... Empreint d’émotion et d’une grande poésie, ce film remarquable présente notamment la particularité d’adoucir avec beaucoup de subtilité le caractère dramatique des situations les plus difficiles en introduisant dans le récit des épisodes magiques bienvenus et réconfortants pour la fillette désormais privée de ses parents et de sa terre natale. Par ailleurs, ce film animé en 2D déploie une riche palette d’expressions, de couleurs et de musiques pour nous plonger dans un savoureux bain de culture orientale."
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Belle nous immerge dans plusieurs univers: celui de la ville de Kochi au Japon mais également dans l’univers virtuel de « U », une plateforme de jeux de rôle en ligne rassemblant 5 milliards d’utilisateurs ! Dans « U », les utilisateurs connectés vivent une vie parallèle à travers leur avatar, un personnage numérique façonné par un programme capable de «lire» les caractéristiques physiques mais aussi psychiques des personnes qui se connectent à la plateforme.
Avec Belle, le réalisateur Mamoru Hosoda revisite très librement le conte de la Belle et la Bête, qui l’avait déjà inspiré pour le Garçon et la Bête sorti en 2014. Il transpose cette fois le conte de façon originale dans le monde des réseaux sociaux et des jeux vidéo en ligne, des univers ludiques et virtuels déjà explorés dans ses précédents films, Digimon et Summer Wars. L’enfance, l’adolescence, et les relations familiales, ses autres grands thèmes de prédilection (Les Enfants loups, Ame et Yuki ; Miraï, ma petite sœur) se retrouvent également au cœur du film.
La vision de Belle avec des élèves de la fin du primaire et du début du secondaire permettra notamment aux enseignants et enseignantes d’aborder en classe la question de la représentation de soi sur les plateformes connectées, dans le cadre de l’éducation numérique et de l’éducation aux médias.
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